Avocat depuis 1975, il s’est formé à la médiation en 2007 en suivant la formation Armédis. Depuis, il endosse les deux casquettes, et prend bien garde de différencier ses deux fonctions, car l’attitude d’un avocat et celle d’un médiateur n’est pas du tout la même. « La plus grande difficulté que j’ai rencontrée lors de mes premières médiations a été de bien avoir deux attitudes différentes », témoigne-t-il.
Un médiateur est comme une éponge qui doit s’imprégner de tout ce que dit le client
Effectivement, lorsqu’un avocat reçoit un client qui lui amène une assignation, qui vient parce qu’il est en procès, l’avocat doit faire une analyse juridique et a besoin d’un certain nombre d’éléments factuels qu’il va demander à son client.
« Quand je suis avocat, le client arrive avec une foule d’éléments factuels que je vais passer au crible pour en tirer la quintessence juridique, je suis assez directif », explique Robert-François Rastoul. « Tandis que quand je suis médiateur, c’est tout l’inverse : je suis comme une éponge qui doit s’imprégner de tous ce que dit le client pouvoir ensuite l’aider dans sa recherche de solutions. »